Les mangeurs de muraille

Publié le par gogollepixie

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Premier roman de Serge BRUSSOLO dans la collection fleuve noir anticipation, et aussi premier chef d'oeuvre, un des meilleurs romans sorti dans cette collection... 

dans un monde clos, un immense batiment de béton dont chaque pièce est assez grande pour contenir une ville (la plupart en contiennent une dailleurs!), peuplés d'habitants qui y vivent depuis tellement de temps qu'ils ignorent se qui se trouve à l'extérieur, notre héros vit dans la cave qui est en fait une gigantesque décharge ou il est affecté. Il va bientôt s'y échapper en compagnie d'une rebelle et se promener à l'intérieur de cette construction, ce qui est interdit mais des espèces de monstrueuses termites creusent des tunnels dans le béton. D'où viennent ces insectes monstrueux ?, qui gouverne ce batiment ?, qu'y a t'il dehors ? et qui est réellement cette fille qui accompagne le personnage principal ? Trouvera t'il les réponses en errant dans cet univers caustrophobique ? en attendant il découvrira des lieux insolites, tel cette pièce ou est conservé par cryogénisation les animaux, ambiance bizarre lorsqu'il s'apercevra qu'un tigre de sibérie s'est échappé et rode à travers le dédale de béton... Et que dire de cette ville mal géré qui subira la loie de l'enclume: après l'évacuation des habitants, le plafond descend pour éliminer cette citée,  le maire tel un capitaine sur un navire qui coule reste jusqu'au bout... 

Bref comme les autres romans de cette collection ce livre fait environ 180 pages, mais c'est incroyable tous les événements qui se passe en aussi peu de pages, sans que cela sonne inabouti ou bordélique, au contraire. On est ici en présence d'un livre qui mériterait d'être un classique de la science-fiction...

Pour finir, avec cet auteur ne vous attendez pas à une fin prévisible ou tout est expliqué et où tout finit bien tel les films américains ou non seulement dès le début on peut prévoir comment ça finit mais aussi la plupart du temps la fin de chaque scène, ici la fin est quelquefois pire que le début et l'auteur à un réel talent à imaginer des péripéties imprévisibles.

Attention, chef d'oeuvre.

Publié dans Serge Brussolo

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